1. |
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Nos nez s’effleurent
En scannant les abysses
Des draps défaits
Qui nous ensevelissent
Et la chambre allumée
Forme une oasis
Dans la nuit d’onyx
Nos nez s’effleurent
En guidant les prémices
Puis nos bouches bénévoles
Pour le sacrifice
Trouvent un grand réservoir
À feux d’artifice
Qui dort entre nos cuisses
Qui dort entre nos cuisses
Et les acariens muets
Éternels complices
Des amours secrets
Rougissent devant
Nos corps rompus
Par trop d’exercice
Qui nous font crier comme des joueuses de tennis
Je te rends ton service
Et tu te hérisses
Parcourue de séismes
Nos corps rompus
Par trop de sévices
Services rendus
À la science des délices
Et l’amour : catharsis
Refais un tour de piste
Sous les hourras et les bis
Sous les hourras et les bis
Et les acariens muets
Qui depuis les coulisses
Écoutaient discrets
Nous applaudissent
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2. |
Pour aimer
02:46
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J’voudrais que tu souffres autant que moi
Si tu souffrais comme moi
Je te donnerais des techniques
J’voudrais que tu m’aimes en diagonale
Un peu trop fière pour l’avouer
Mais peut-être juste assez folle
Pour aimer
Il faut décrisser ses rêves
Pour leur donner forme humaine
Et les trouver beaux quand même
Pour aimer
Il faut prendre au fond du cœur
Ce qu’on a de plus précieux
Et le donner avec les yeux
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3. |
SOLITUDE /
04:02
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Le soleil s’écaille au mur de ma chambre
Où rien ne m’arrive et tout se ressemble
Un écran s’allume quand tombe la nuit
Pour un peu de lumière je me garroche à lui
Quatre pièces et demie de murs blancs tout’ pareils
Veulent m’emmurer vivant décrisser les merveilles
Je descends dans la rue je cherche une ouverture
Mais dehors là aussi je ne vois que des murs
Aah ah Aah aah ah
La solitude est solide comme un palais de verre
Aah ah Aah aah ah
La solitude est solide comme un palais de verre
Le cri des oiseaux me rend jaloux
C’est une gamme sauvage sans médaille à son cou
Moi pour chanter je m’habille de dièses
Et je cherche mes mots à mains nues dans la neige
J’ai gaspillé mes années de jeunesse
À pratiquer tout seul en rêvant d’un orchestre
Maint’nant que j’sais que j’suis bin ordinaire
Je vous offre mon art contre une bière
Aah ah Aah aah ah
La solitude est solide comme un palais de verre
Aah ah Aah aah ah
La solitude est solide comme un palais de verre
Des fois je me réveille la nuit en lendemain de nulle part
Fait qu’ je fais une story où je parle de la mort
Des fois s’comme un cauchemar où j’veux ouvrir les paupières
Mais je sais pu quel muscle forcer pour le faire
Je parle pu la langue de mes amis d’enfance
Leurs mots se sont perdus dans le temps, la distance
Je fouille dans le sofa, j’ai besoin d’un dix cennes
Pour payer à la vie mon loyer de la s’maine
Ouuuh
Aah ah Aah aah ah
La solitude est solide comme un palais de verre
Aah ah Aah aah ah
La solitude est solide comme un palais de verre
Aah ah Aah aah ah
La solitude est solide comme un palais de verre
Aah ah Aah aah ah
La solitude est solide comme un palais de verre
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4. |
SOLIDE
02:31
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Quand le silence est long
Quand il s’étire dans le temps
Il devient si mince qu’au moindre petit bruit
Il casserait
J’ai cru m’en sortir
Mais d’autres silences s’étaient glissés en lui
J’en brise un, je me retourne et je tombe
Nez à nez avec un autre néant
Il était toujours là, le silence c’est mon ombre
Alors pour me rappeler que j’t’encore vivant
Je crierai tout haut ce qui vit dans ma tête
Personne comprendra, je sais
Mais peut-être!
Armé de mon frère, rêvant en couleur
Nous brûlerons les feux rouges à cent kilomètres-heure
Nous cracherons nos vieux poumons pestifiés
Sur les mononcles qui les mains désinfectées
Écrivent des chansons kétaines et connes
Sur la bière, les feux d’camp, pis les soirs a’c leurs chums!
***
La simplicité, c’est violent sur les bords
Quand ta vérité échappe à son radar
Parce qu’elle est à la limite du réel
Avec les fous et les nombres irrationnels
Parce que ta vérité déborde des mots
Refroidit les couleurs et contamine l’eau
Ta vérité pleure et ne se taira jamais
ET N’SE TAIRA JAMAIS
J’en étais à ces réflexions allant de funeste à tragique
Quand je croisai par hasard des champignons magiques
Ils étaient là, en banc de trois, affichant leur triptyque, ouais
J’en mis un dans ma bouche et soudain le déclic
Ils étaient juste assez bleus, juste assez toxiques
Pour liquéfier les murs de ma connerie
Et ouvrir la fenêtre pour faire entrer la vie
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5. |
Tout est accessoire!
04:59
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Money
Money
Money
J’m’ennuie
J’m’ennuie
J’m’ennuie
J’m’ennuie-nui nui-nui
Ahh
L’ennemi est partout
je deviens fou et je danse
L’ennemi est partout
Comme Dieu : quelle coïncidence
J’investis dans ma montre
Car une montre ça se montre
Et je m’en vais tout chaud tout frais
À l’abattoir Night-Club
Les opioïdes me ramollissent
Le DJ s’prend pour la police
Y nous crie: « put your hands up »
À l’abattoir Night-Club
Polo style crocodile
Ma libido GPS
Pour dénicher les paires de fesses
Je pars à la chasse aux guédailles
Pour défendre mon cœur de paille
J’ai un amour à cran d'arrêt
Oui je suis laid, tout l’monde l’est
C’est pas important
Pour que l’monde puisse te voir
Il faut absolument avoir
Il faut avoir... Yeaaaah!
Des accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Je te tiens, tu me tiens
Par la barbichette
Mais s’il te plaît, ne tire pas dessus
Car elle est fake
Les bons comptes (KaChing) font les bons amis!
Les bons décomptes (Bip Bip Bip Bip)
Font les bombes atomiques (Boum!)
Accessoire
Un gros bouton rouge pour tuer tout l’monde
Accessoire
Se faire dire bonjour par son micro-ondes
Accessoire
Une vidéo qui te fait la tendresse
Accessoire
Mon compte Instagram : Pitoune Maîtresse
Oui je suis laid, tout l’monde l’est
C’est pas important
Pour que l’monde puisse te voir
Il faut absolument savoir
Il faut savoir…. Yeaaaah!
Aller s’faire voir
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les excès
J’ai ma passe VIP
Pour aller discuter du PIB
Mon veston clean
Mon sourire clean
Prend une photo mais faut pas que j’cligne
Je r’çois un prix : J’pas surpris
j’t’au d’sus d’toute comme une maison sur pilotis
Yah, C’était la journée d’la femme
Ah quand j’ai appris ça
Bin j'ai dit femme, femme, femme
Bin j’ai dit femme trois fois
Trois fois!
Peut-être un peu s’a brosse
Mais check moi bin qui bosse
Check moi bin en train d’travailler
Perdre sa vie à gagner sa vie
Pour mériter tout’ c’qu’on t’as donné
Rrra!
Gagner, gagner, gagnant
J’aime ça m’arrêter pour sniffer l’ciment
Ou pour écouter le doux sifflement
Des enfants pris avec les doigts d’in prises
L’accessoire premier c’est la Terre terrassée
La Terre terrasse pour grignoter et papoter
Et patati et patata
Les oiseaux sont accessoires
À ma journée ensoleillée mmh mmh
Nous massacrerons les animaux et leurs carcasses
Nous en ferons des petites roues de Vélo
Nous sucerons aux arbres tous leurs chloroplastes
Nous mangerons des fruits orange Jello
Nous savons mais
Nous oublions tout l’temps
Nous aimons les histoires
Nous croyons à l’argent
Moi j’y crois pas!
Mais tout l’monde s’en fout
Je suis accessoire!
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est accessoire!
Tout est accessoire!
Tout est accessoire!
Tout est accessoire!
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
Tout est accessoire!
Tout est dans les accessoires
Tout est accessoire!
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6. |
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Le temps engouffre le tango des amoureux
Tandis que le disque tourne pour eux
Ils s’enfoncent tendrement les yeux dans les yeux
Tant qu’ils ne voient pas la mer qui tangue autant qu’eux
La terre tremble et le ciel tombe sur les têtes
Dans l’tout inclus tout l’monde se rue par les fenêtres
Et dans l’œil de l’ouragan y’a deux malheureux
Qui tempêtent sur les temps la fin des jours heureux
Tant que leurs mains se tiendront
Ils danseront
Mais malgré les transports
De ce doux sport
Bientôt, ils sombreront
Allez danser donc dans la dernière
Station balnéaire
Là où finit le monde
Commence la mer
Là où finit le monde
Commence la mer
Allez danser donc dans la dernière
Station balnéaire
Là où finit le monde
Commence la mer
Là où finit le monde
Commence la mer
Ça tourne et tourne et tourne autour du tandem
C’est l’ouragan Kyle qui fait des siennes
Il fait valser les bateaux comme un troisième
Membre au tango qui crache et qui se démène
La tempête tonitrue, frappe et brise les cœurs
Des palmiers venus voir les danseurs
Le tout inclus part en toupie et tout à coup
Tout est fini : les vagues avalent tout
Mais même arrachés au Dance-floor
Par les lames de la tempête
Nos deux amoureux s’entêtent
À valser dans les décors
Allez danser donc dans la dernière
Station balnéaire
Là où finit le monde
Commence la mer
Là où finit le monde
Commence la mer
Allez danser donc dans la dernière
Station balnéaire
Là où finit le monde
Commence la mer
Là où finit le monde
Commence la mer
Allez danser donc dans la dernière
Station balnéaire
Là où finit le monde
Commence la mer
Là où finit le monde
Commence la mer
Allez danser donc dans la dernière
Station balnéaire
Là où finit le monde
Commence la mer
Là où finit le monde
Commence la mer
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7. |
Laurine
03:45
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Laurine c’est un mot-valise
C’est un amalgame
Qui s’appelle aussi des fois
Sandrane
Laurine, ce sont deux jeunes femmes
Qu’on a fusionné
En espérant, en espérant
Qu’elles restent anonymes
Laurine, c’est aussi le sujet
D’une chanson éponyme
Dont le premier accord
Veux tuer le deuxième
Laurine, c’est tout ce qui me reste
De mes histoires d’amour
Deux trous dans l’espoir
Et un rêve érotique
Laurine c’est ma fleur de peau
Déshabillée et désossée
C’est un rêve en couleur
Tiré de mon sommeil
C’est l’amour qui vient crever au soleil
C’est l’espoir fou à la Gauvreau
Q’y’a fait un bleu dans mon cerveau
Et le rêve de vivre
La grande anomalie
Sous les assauts du soleil a pâli
Laurine, là-bas, il y a la ville
Et toutes ses parenthèses
Et toutes ses promesses
Aux yeux de braise
Laurine, je creuserai le chemin
Qui mène jusqu’à l’amour
Je tuerai de mes mains tous les détours
Laurine, je rêve d’absolu
Mais chaque jour qui se suit
L’absolu se dilue dans la vie
Laurine, j'étais résolu
Mais hier soir, dans la nuit
Le silence m'a eu et ça m’a repris
Laurine c’est mon vieil amour
Déshabillé et désossé
C’est un rêve en couleur
Tiré de mon sommeil
C’est l’amour qui vient crever au soleil
Je venais voir le grand amour
Je suis reparti les yeux sourds
Et le rêve en couleur
Tigré comme une abeille
A cédé sous les assauts
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Alphonse Bisaillon Montreal, Québec
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